
Bernard-l’ermite
Les bernard-l’ermite sont des crustacés connus pour occuper des coquilles de gastéropodes vides afin de protéger leur abdomen mou et vulnérable. Ils changent fréquemment de coquille en grandissant, entrant souvent en compétition ou en coopération avec d’autres pour trouver la coquille idéale.
Nom scientifique
Paguroidea
Comportement
Ce sont des animaux sociaux qui vivent souvent en grandes colonies, interagissant par des comportements de tapotement, de poussée et d’échange de coquilles. Ils sont charognards opportunistes, se nourrissant d’algues, d’organismes en décomposition et de restes trouvés le long des côtes ou dans les mares rocheuses. De nombreuses espèces sont actives la nuit et utilisent leur odorat développé pour localiser de la nourriture.
Reproduction
La plupart des bernard-l’ermite se reproduisent dans l’océan, où les femelles relâchent des œufs qui éclosent en larves planctoniques. Ces larves passent par plusieurs stades avant de s’installer sur le fond marin et de rechercher leur première coquille. Les bernard-l’ermite terrestres (comme les espèces du genre Coenobita) doivent retourner à la mer pour relâcher leurs œufs, bien qu’ils vivent sur terre à l’âge adulte.
Caractéristiques
Ils possèdent des pinces et des pattes avant dures, mais un abdomen mou et recourbé qui nécessite la protection d’une coquille empruntée. Ils peuvent échanger leurs coquilles en formant des "chaînes de vacance", où plusieurs crabes s’alignent du plus grand au plus petit pour échanger leurs coquilles en séquence. Leur couleur et leur taille varient considérablement selon les espèces, allant de minuscules crabes intertidaux à de grandes formes terrestres apparentées au crabe de cocotier.
Histoire
Les bernard-l’ermite se trouvent dans les océans, les zones côtières et sur les îles tropicales du monde entier. Leur dépendance aux coquilles abandonnées de gastéropodes lie leur succès évolutif à la disponibilité de ces habitats et à la santé des écosystèmes marins.
Statut actuel
Les populations de bernard-l’ermite sont généralement stables, bien que certaines espèces soient menacées par la perte d’habitat, la pollution, et la raréfaction des coquilles naturelles due à la surexploitation et à la dégradation de l’environnement. Les efforts de conservation se concentrent de plus en plus sur la protection des zones côtières et la réduction des déchets plastiques, car les crabes utilisent parfois par erreur des débris plastiques comme coquilles.


